dimanche 15 janvier 2012

CET OUVRAGE EST SORTI AUX EDITIONS L'HARMATTAN

"UNE CANTINE PEUT-ELLE ÊTRE PEDAGOGIQUE ?
La place de la transmission dans la restauration scolaire"






Dans la collection "Questions contemporaines" sous la direction scientifique de de Bruno Pequignot (professeur d’univ et Directeur du département Médiation Culturelle de l'Université paris 3 Sorbonne Nouvelle) et Jean-Paul Chagnollaud (professeur de sciences politiques à l'université de Cergy-Pontoise).


La vie urbaine moderne ne permet pas à des parents peu disponibles après leur travail d’éveiller la culture alimentaire de leurs enfants. En effet, ils ne trouvent pas le temps de préparer et d’argumenter des repas variés et intéressant. Aussi plus tard l’adolescent, habitué à une nourriture vite consommée sans une once de connaissance sur celle-ci, manque de repère pour distinguer les différents critères de qualités des aliments cuisinés avec soin.
C’est ici que le rôle du gérant de restaurant scolaire pourrait être prépondérant. Au moyen d’organisations pédagogiques au sein de la cantine, je tenterai de redonner le goût de « bien-manger »
Cette approche de sociologie des habitudes alimentaire est primordiale pour agir à la racine et ainsi combattre les effets pervers.

" La question des repères de terroir traverse la quasi-totalité des savoirs enseignés à l'école. Éduquer le produit revient, dans cette perspective, à favoriser l'accès à la richesse des patrimoines culinaires et culturels dont la vitalité demeure intimement liée à la connaissance et à la pratique qu'en auront les jeunes générations. Comment décrire une région, une politique économique sans connaître l’exemple qui se trouve dans notre assiette chaque midi ? Selon quelle logique se construit un repas, un moment en communauté ? Qu'est-ce que le " risque alimentaire " ce phénomène de société ? Comment s'invente une variété de fruits ou de légumes, cette science intimement liée à la génétique. Nous nous devons de doter chaque élève d'une véritable culture générale alimentaire, qui lui sera utile tout au long de sa vie, sollicitant la gourmandise que Rousseau appelle "la passion de l'enfance ".